Des objectifs éloignés des moyens nécessaires
Depuis 1995, les 195 pays signataires de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se réunissent chaque année pour faire le bilan de leur action. L’objectif de la convention est de « stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique ». Le Protocole de Kyoto en est le principal texte d’application. Entré en vigueur en 2005, les États s’y engagent à limiter collectivement le réchauffement à 2 degrés avec un engagement différencié selon les pays. De plus, pour aider les pays en développement, ils s’engagent à leur apporter une assistance financière.
Un constat s’impose cependant. Il s’agit du décalage entre l’objectif des États à limiter à deux degrés l’augmentation de la température moyenne du globe et les promesses de réduction des émissions et celles en matière de financement. Le Programme des Nations-Unies pour l’environnement estime que les engagements des États pour baisser les émissions de gaz à effet de serre ne représentent que le tiers des besoins réels. Tenir l’objectif d’un plafonnement à 2 degrés se révèle donc être un véritable défi, possible à relever mais qui doit amener d’autres politiques.
Dans notre champ professionnel, trois grands types de missions sont directement en lien avec les enjeux environnementaux : la norme et son contrôle, la fiscalité et le financement de l’économie.
Au travers de ces missions, nous formulons une série de propositions visant à permettre un développement humain durable, respectueux des travailleurs et de la planète.